Loss, le jeu de rôle
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La famille, le nom les hommes & les femmes

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La famille, le nom les hommes & les femmes Empty La famille, le nom les hommes & les femmes

Message par psychee Ven 30 Jan - 22:42


Avant de poursuivre, il faut rappeler que l'un des Trois Vertus, la Terre, représente pour les lossyans l'Honneur, mais aussi les racines, et la famille.

Pour un lossyan, ce qu'il est, son identité, son humanité, en quelque sorte, est indissociable de sa famille et des siens. Un homme sans famille est dénué de protection, de refuge, de foyer. Sur Loss, cela veut dire qu'il doit survivre seul, et au premier grave problème de santé, qu'il ne peut compter sur personne. Et pire que tout, qu'une fois vieux, il mourra seul sans personne pour pratiquer les derniers rites funèbres.

LA FAMILLE :



La notion de famille est assez large pour un lossyan en général. C'est le plus souvent ses parents  et grands-parents, ses enfants, son mari ou son épouse, et ses frères et sœurs et leur famille. Mais pour des hommes sans famille de sang, ce peut être leur confrérie de métier, et les liens qui les unissent à leurs frères et sœurs de la même profession. Il n'est ainsi pas rare qu'un lossyan appelle un de ses amis proches "mon frère", et considère ce lien comme en effet fraternel. Un apprenti peut appeler son maitre "père" s'il n'en a pas, et le considérer ainsi comme tel. L'adoption familiale n'est que rarement affaire de papiers, mais de principes, d'honneur, et d'affection mutuelle. C'est ainsi qu'elle est alors reconnue par la société.

La société lossyane concilienne est patriarcale, bien que ne soit pas forcément la norme dans les cultures qui en sont pas sous le joug de l'Eglise. Mais la plupart du temps, le chef de famille est le père de famille. Et ses pouvoirs sur sa famille sont assez étendus, même si la coutume du pouvoir absolu sur les siens s'estompe d'autant que l'on descend vers le Sud et Armanth.

Mais pour un lossyan, ce sont le plus souvent les hommes qui décident dans la famille. Les femmes doivent se cantonner à donner avis, point de vue et conseils, tandis que ce sont les hommes qui ont l'autorité et le pouvoir de trancher la décision finale. Dans les cadres les plus traditionalistes, la femme n'a tout bonnement même pas le droit de discuter ou contester une décision, voire de donner son avis. Plus on va vers des régions progressistes, plus les femmes sont écoutés, considérés, et respectés, et plus il est coutumier que des femmes  soient reconnus chef de famille. Mais cependant, même dans ces cas, par principe, si une femme dirige une famille, elle ne se présentera pas publiquement sous ce rôle sans un représentant masculin qui serve de caution à son rang : son époux, son fils, un de ses frères, par exemple.
Le seul cas unique qui fasse exception est celui des Femmes d’Épées. Encore que ces dernières préfèreront tout de même avoir une caution masculine, elles peuvent s'en passer, dans la mesure où elles s'affichent en armes, souvent vêtues à la masculine, et prêtes à répondre de leur Honneur (et de celui de leurs proches), du bras et de l'épée.

LES NOMS :




Les lossyans tiennent à leur nom : celui de leur famille, et leur prénom. Ils ne voient cependant pas la nécessité de déclarer leur nom de famille quand ils se présentent. La notion de "prénom" n'est pas la même que la notre. Ce qui identifie un lossyan dans ses relations et sa vie de tous les jours, que ce soit avec ses proches, ou professionnellement, est son prénom avant tout. Son nom de famille est employé souvent en conjonction avec le nom de son village, de sa ville, ou de sa confrérie ou guilde, dans le but de déclarer son identité complète à des inconnus en cas de nécessité. Ou pour déclamer son honneur familial devant une offense, ou face à l'ennemi.

Donc, souvent, les lossyans sont connus par leur prénom de naissance, et éventuellement un surnom. Le nom de famille est finalement usité le plus souvent pour se présenter officiellement et s'identifier. Les prénoms sont très nombreux et variés, mais n'ont que rarement de symbolisme. Celui-ci est réservé aux surnoms, qui ne sont pas tous des adjectifs ou des titres, mais parfois forment un nom composé, dans ce cas-là ayant une référence symbolique, folklorique ou mythologique.

Les enfants de moins de trois ans, et les esclaves n'ont "pas de nom". Les lossyans, comme nous en avons parlé plus haut, les considèrent comme étant dépourvus de Vertu de Terre, et donc, pas véritablement "humains".

Pour les enfants, il s'agit surtout de coutumes destinés à accepter le risque élevé de mortalité infantile, et donc, de ne pas leur accorder une trop grande place dans la société tant qu'ils n'ont pas passé le cap risqué des trois ans. Même si mourir de maladie, ou d'accident après trois ans, reste encore tout à fait présent.

Pour les esclaves, c'est simplement parce que leur nom, comme le reste, ne leur appartient pas. On donne aux esclaves des noms symboliques et représentatifs, qui peuvent changer de propriétaire en propriétaire, voir au gré de l'humeur des maitres, et il est rare que ceux-ci conservent leur nom d'origine.

Le nom des enfants, même s'il est choisi à leur naissance, et utilisé immédiatement, leur est donc donné officiellement au cours d'une fête cérémoniale et joyeuse à leur troisième anniversaire. Le plus souvent cette cérémonie de baptême a lieu dans le cadre des temples du Concile ou avec un ordinatori pour bénir l'événement. Et le nouvel enfant nommé est alors présenté publiquement à tous sa famille et aux proches, pendant la cérémonie, où est déclamé son nom par tous les siens.

LES UNIONS ET LE MARIAGE :




Les lossyans ont une grande affection et un intérêt notable aux contes, récits et œuvres théâtrales et musicales sur le thème de l'amour et de la romance. Mais en règle général, pour eux, "l'amour, c'est pour les enfants". Le sentiment amoureux n'est pas quelque chose de mauvais en soit, mais il tend à rendre puérile, déraisonnable et plus grave encore, peu soucieux de l'honneur.

Les lossyans ont donc avec ce sentiment un rapport prudent et mitigé, même s'ils l'apprécient sous forme de fictions, et l'honorent dans leurs créations artistiques. Il a tendance à provoquer drames et catastrophes selon eux, et dans la mesure où tout le monde le considère bel et bien ainsi, et que les mariages sont plus affaires d'alliances de familles et de transactions, parfois prévus dès l'enfance des futurs époux, il s'avère que c'est souvent le cas.

Les lossyans de culture concilienne sont en règle générale monogames. Chez les étéocliens, les mariages ne sont pas une affaire religieuse, et même si certains demandent la bénédiction d'un prêtre, ils ne font pas appel à l’Église et ses temples. Seuls les plus grands mariages parmi l'aristocratie, et les dirigeants des cités font ainsi donc exception, mais surtout pour des raisons de prestige. Par contre, tous les mariages sont fêtés publiquement, lors de festivités familiales qui le plus souvent regroupent toute la communauté locale : les familles, les voisins, les amis... et personne ne vient les mains vide, aussi bien pour participer au banquet, qu'offrir au couple de quoi commencer leur installation.

La coutume est assez similaire chez les athémaïs, et à Armanth, mais ici, elle chapeauté par de vielles coutumes et superstitions chargés de bénir l'union et lui porter chance et bonheur. La cérémonie d'union et le vœu du mariage est le plus souvent faite dans un espace consacré, ou face à la mer, par un ancien ou une ancienne connaissant ces rites ancestraux. Et on ne demande jamais la participation de l'Eglise. Les ordinatori évitent d'ailleurs d'y assister, même si ces rites sont tolérés par le Concile.  Le plus souvent les époux sont gardés isolés de toute leur famille, et de leur futur conjoint, pendant trois jours, avant le moment ultime de la cérémonie. C'est uniquement leur parent le plus proche qui veille avec eux. La coutume veut que l'épouse soit voilée, pour qu'elle ne puisse voir plus loin que ses pieds le temps de la cérémonie. Mais parfois cela dure pour toute la fête qui suit, la femme devant se laisser donc, presque aveugle, guider par son nouvel époux pour le reste de la journée. La fête de mariage est tout aussi joyeuse et enthousiaste, et débordante de présents, que celles d'Etéocle.
En général donc, les mariages sont festifs, et l'occasion pour tout le monde de passer un bon moment qui soude familles et communautés. Après ce rituel changent énormément selon les lieux, les régions les villes, et même les principes de la monogamie ne sont pas toujours respectés, surtout dans l'Hemlaris dont les héritiers des plus grands clans, et de la famille impériale collectionnent épouses, concubines et esclaves, parfois tant mêlés qu'on aurait du mal à faire la différence.

En théorie, un mariage est à vie, sauf si l'époux, selon les principes du Concile, répudie son épouse (ou l'asservit ou la tue... oui, il le peut, aussi déshonorant et risqué que ce soit). Et c'est clairement ainsi que cela se passe du coté de l'Hégémonie d'Anqiménès et pratiquement pareil dans l'Empire d'Hemlaris. Il y a un peu plus de souplesse avec ces principes dans les Plaines d'Etéocle, et dans les cultures des archipels des Mers de la Séparation, mais une séparation des époux reste toujours difficile, dramatique, et en général, très mal vécu par tout le monde. La répudiation est d'ailleurs tout aussi mal vue chez les étéocliens, et les teranchen sauf si l'époux défend sur son honneur de bons arguments à sa décision. Et elle ne se fait pas sans un dédommagement au moins modique de l'épouse répudiée. La notion de divorce n'existe que dans l'Athémaïs, où elle est admise, bien que là encore mal vue. Mais une femme qui demande la rupture du mariage l'obtient en général, soit si elle a de bons arguments (violences conjugale, adultère, et autres déshonneurs de l'époux), soit en payant un dédommagement, si l'époux l'accepte.

L'héritage passe en général toujours par les enfants mâles, et se divise de manière inégale entre l'ainé et les autres fils.  Là où le principe du patriarcat est absolu, les filles n'héritent de rien, mais plus on va vers le Sud, plus elles reçoivent selon l'héritage une part, qui bien que modeste, est chargée de subvenir à leurs besoin au mieux. Pour les filles le fait est que la dot des promesses de mariages, qui parfois se font entre deux familles alors que les futurs époux sont seulement enfants, remplace l'héritage. Les mariages sont souvent des unions d'alliance et d'intérêt, et on bataille âprement, voire même devant des juristes et des experts-comptables, dans les grandes familles, pour décider de la dot, et des avantages et intérêts des deux parties. Pour rappel une dote est destiné au nouveau ménage qui se formera grâce au mariage. Mais l'homme étant le chef de famille, c'est lui et sa famille qui avant tout en aura l'usufruit.

LES HOMMES ET LES FEMMES :




Ce point ne peut vraiment pas se généraliser sur le monde de Loss, riche de dix-sept grandes cultures,  sans compter les coutumes et cultures locales. Nous allons donc surtout nous intéresser aux généralités au sein des peuples Conciliens influencés par l’Église.

Pour l'Eglise du Concile et par conséquent pour les lossyans vivant sous le joug de ses Dogmes, l'homme domine tout. Ce sont les hommes qui dirigent la famille, et qui ont tout pouvoir sur celle-ci, selon un régime patriarcale strict qui donne littéralement droit de vie et de mort sur chacun de ses membres, et principalement... les femmes. Il paraitrait impensable pour le lossyan traditionaliste de culture concilienne qu'une femme de sa maisonnée ose même songer à l'idée de ne pas lui obéir aveuglement et se soumettre sans discuter à son autorité. Nous avons déjà mentionné que plus on va vers le sud et Armanth et sa société progressiste, plus ce principe tends à se modérer. Cependant, il y va de l'honneur de toute femme, de ne jamais désobéir, tout du moins en public, à son époux ou son père. Ce qui est nettement moins strictement respecté, avec ses frères, ou ses oncles, par exemple. Si dans le nord des Plaines de l'Eteocle, par exemple, ce serait inimaginable qu'une fille tienne tête à son frère, ça ne froissera pas vraiment qui que ce soit sur les côtes sud de la même région. Les régions les plus dures avec ces lois sont l'Hégémonie, l'Hemlaris, et les Cités-unis. Mais les peuples des Franges ne sont pas tendre non plus avec celles de leurs femmes qui osent les contredire, et même chez les Dragensmanns, cela est très mal vu.

Traditionnellement, une femme ne peut prétendre porter les armes, ni défendre son honneur seul. La coutume la plus dure condamne même à de lourds châtiments la femme qui oserait se saisir d'une arme pour se défendre, voire porter la main sur un homme, même si celui-ci l'agresse. Le fait est que pratiquement partout dans les cultures conciliennes, on insistera que la place d'une femme est loin de tout combat, et qu'elle ne doit ni toucher aux armes, ni apprendre à se battre.

Ce qui n'empêche pas certaines d'entre elles de le faire. Les Femmes d'Epée sont rares. Chez les Hégémoniens, ce ne sont que des ordinatorii de légions de l’Église. Mais plus on se dirige vers le sud, plus on en rencontre, même si une Femme d’Épée reste toujours un spectacle peu commun, qui rend les lossyans curieux.
(à suivre )
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