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L'Eglise du Concile Divin

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Message par psychee Ven 30 Jan - 22:04

1- Le Concile et le Dogme




Le Concile est la religion dominant les cultures humaines de Loss. Crée et établie à la période du Long-Hiver, peu après la fin tragique des Guerres Divine (voir à ce sujet l'Histoire de Loss, parties 1 & 2), cette religion est fortement autoritaire, prosélyte, conquérante, sexiste et patriarcale. Mais au delà de son existence en elle-même, sa raison d'être semble tenir avant tout en un principe : éviter que ne puisse jamais recommencer ce qui a manqué détruire les lossyans ; l'usage des pouvoirs du Chant de Loss. C'est sur cette base, et en proposant une solution radicale, mais paradoxalement moins extrême que ce qui se passait au moment de son apparition, que le Concile a pris une telle importance qui lui a permit de se répandre et prospérer.

L'Eglise est née dans les années immédiates du Long-Hiver, en pleine crise sociétale quasi universelle, et durant les massacres de la Grande Purge. Et les premiers prêches d'Ortonus, le second Prophète du Concile au Dessus de Toutes Choses, eurent comme effet de faire rapidement cesser les chasses effrénés aux Chanteurs de Loss ou à tout ce qui pouvait y ressembler, même de loin, et y compris sans preuves, et à leur exécution sommaire et barbare.

Le Concile avait pour cela des Dogmes, dont le premier tient dans son nom complet : Le Concile des Êtres au dessus de Toutes choses, hommes, Esprits et Dieux. La mission d'Ortonus et des premiers Prophètes était de dévoiler au monde que les dieux et les esprits avaient faillis en laissant les démoniaques Chanteur de Loss asservir l’homme, plutôt que le servir.

Ainsi donc, l’Eglise du Concile déclara que ses Dogmes étaient au dessus de toutes les lois et de toutes les traditions. Que tous, hommes, esprits et dieux devaient s’y soumettre, et que ces codes devraient à jamais régenter la civilisation des Lossyans. La preuve de leur vérité ? D'une part six ans d'hiver et de catastrophes prouvaient que les dieux avaient abandonné les lossyans, d'autre part, Ortonus, puis tous les autres Prophètes avec lui, et après lui, restèrent intouchables. Les mystérieux, inconnus et invisibles Thanataires tuent toute personne qui tente de s'en prendre à un Prophète, et ces derniers peuvent ordonner qu'ils mettent à mort un homme condamné par le Concile, dans une exécution publique, un spectacle effrayant, et édifiant pour un peuple dans son immense majorité toujours superstitieux.

Le principe général du Concile est le suivant : les dieux et les esprits ne sont pas les créateurs de l'univers, mais leurs servants. Les créateurs sont les entités, jamais nommées ni représentées, régnant au delà des étoiles, et semant la vie, qu'elles confient aux esprits et aux divinités, dont le travail consiste à régner sur les êtres qui leur sont confiés.

Il y a donc selon le Concile une infinité de mondes, et d'êtres vivants, d'esprits et de dieux qui les gouvernent, et au dessus de cela, silencieux et invisibles, les entités du Concile observent, et n'interviennent en dernier recours que quand leurs serviteurs ont échoué à leur tâche : protéger la vie, l'intelligence, la civilisation, et les faire prospérer. L'Eglise du Concile admets donc totalement l'existence d'autres vies intelligentes et d'autres civilisations, et admet tout aussi bien que nombre de ces créatures ne connaissent pas le Concile et ses entités. Les Lossyans, suite à l'échec des puissances qui veillaient sur eux, sont donc privilégiés et bénis, placés un rang au dessus de toutes les créatures intelligences de tous les autres mondes : ils connaissent le Concile ; et les Prophètes de l'Eglise parlent en son nom et sont protégés par ses envoyés directs, les Thanataires.

Ce qui signifie aussi que pour l'Eglise du Concile, tout être intelligent, quel qu'il soit, non Concilien, reste un individu  inférieur. C'est en cela que le mot barbare est employé dans tous les peuples lossyans ayant embrassé la foi du Concile. Un barbare est un être qui ignore les dogmes et les principes du Concile, et de son existence. Même cultivé, instruit, intelligent, il est de moindre valeur et il est parfaitement permis de le chasser, ne pas tenir sa parole envers lui, ne pas respecter les coutumes de l'hospitalité, voir de l'asservir, sans que personne n'y voit rien à redire.


Voici les Dogmes de l'Eglise du Concile, tels qu'ils sont actuellement en vigueur. Ils ont plusieurs fois été remaniés et corrigés, et certains ne sont que peu respectés, mais c'est cependant sur ces Lois immuables qu'est bâtie l'ensemble de l'Eglise. Tout lossyan Concilien connait ces Dogmes par cœur.

1- Aucun Dieu, ni Homme, ni Esprit ne peut se placer devant le Concile : En clair, le Concile se place au dessus de toute forme de religion et de croyance, ou de superstition. L'Eglise du Concile interdit tout exercice religieux public, ou construction de centres religieux pour les divinités locales. Les temples sont annexés ou détruits, les autels publics déclarés hérétiques. Il est permis de prier et vénérer en privé dieux et esprits, mais leurs ecclésiastiques et représentants "officiels" sont pourchassés pour Apostasie (et les pauvres accusés ont de la chance s'ils sont seulement asservis), ou forcés à se désavouer publiquement et devenir membres de l'Eglise.

2- Aucune autorité émanant des Hommes ne peut se placer au dessus des Prophètes de l'Eglise : ce qui revient à dire que la plus haute autorité Lossyanne selon l'Eglise est celle des Ordinatorii et de leurs officiers, prêtres, et Prophètes. Ceux-ci sont donc sensée ne devoir obéissance à aucune autorité sur Loss, hors de l'Eglise, et ne répondre que d'eux-mêmes et de leurs supérieurs.

3- Le Chant de Loss doit servir l'homme, pas l'asservir : C'est sur ce Dogme qu'est basé le principe qui veut que soit on asservit un Chanteur de Loss, soit on le détruit. Une fois asservi, conditionné et soumis, le Chanteur de Loss sert l'homme, et ne peut plus le menacer. Il faut bien considérer que pour l'Eglise, les Chanteurs de Loss sont des incarnations démoniaques, des enfants du Mal. Ils ne sont pas responsables de l'être, mais doivent être contrôlés, par tous les moyens.

Par extension, toute femme rousse est asservie. Pas forcément les hommes, d'ailleurs ; bien qu'il ne fasse guère bon être roux sur Loss, sauf chez les Dragensmanns. Et quand un individu Chanteur de Loss s'Eveille, il est courant que soient asservis ses sœurs, et ses enfants femmes, en vertu du principe que c'est chez les femmes que le Chant de Loss s'éveille le plus souvent, et le plus puissamment. C'est ce Dogme qui a arrêté les massacres aux allures de génocides de la Grande Purge. C'est aussi lui qui a donné naissance au Haut-Art, l'art de l'esclavagisme le plus raffiné des lossyans.

4- Aucun pouvoir ne peut mettre en péril la protection du Concile : dit comme cela c'est assez flou, mais en fait, cette loi englobe trois choses, détaillées dans le Dogme : elle précise clairement que toute innovation ou avancée technologique ou scientifique doit être approuvée par l'Eglise. Les Ordinatorii sont donc très vigilants à toute recherche scientifique ou avancée technologique. Si celle-ci n'est pas considérée comme conforme au Dogme, elle sera déclarée hérétique. Et ses inventeurs ont du mouron à se faire. L'Eglise du Concile se réserve ainsi aussi un monopole sur les plus intéressantes innovations.

La seconde chose, c'est que ce que l'on surnomme les Anciens, et leurs artefacts, qui ont entre autres apportés aux Lossyans, grâce à leur étude, la compréhension des moteurs à lévitation, et des dynamos, est un pouvoir dangereux. En faire le trafic, la vente, l'usage, l'étude sans le contrôle d'Ordinatorii, est considéré comme hérétique. Là encore, ces artefacts, certains étant très puissants, autant que dangereux, sont donc monopolisés par l'Eglise.

La troisième chose est que toute puissance géopolitique qui prend trop d'ampleur sur Loss sera considérée comme en mettant en péril l'Eglise. En gros, le Concile permet aux Ordinatorii de déclarer hérétique tout état jugé potentiellement "menaçant" parce qu'il prend trop d'ampleur.

5- La parole des Ordinatorii est la Loi du Concile : Ce qui revient à dire qu'on ne peut remettre en question la parole d'un Ordinatori. Qu'il soit simple garde, ou haut-prêtre d'un temple régional, la parole d'un Ordinatori fait en théorie force de loi. En gros, si celui-ci déclare qu'untel est hérétique, il n'a en pratique pas besoin de fournir des preuves, sa parole en est une. C'est l'un des Dogmes les moins respectés et les plus souvent mis à défaut, même si personne n'a envie de contrarier volontairement un Ordinatori pour voir si celui-ci pourra et parviendra à faire appel à ce Dogme.

6- Aucune femme ne peut porter la foi de l'Eglise du Concile :
les femmes Ordinatorii existent, souvent dans les ordres militaires, et les Légions. Mais aucune ne peut officier dans un temple, ni être autorisé à devenir prêtresse. Il leur est interdit de se marier, et d'avoir des enfants, sauf quelques cas d'adoption, tolérés. Il leur aussi interdit de montrer leur visage en publique, ni d'exposer leur corps. La place des femmes dans l'Eglise est cependant en grande majorité subalterne, et parfois franchement révoltante, d'autant que les prêtres de l'Eglise n'ont aucunes restrictions quand à la possession et l'usage d'esclaves de compagnie et domestiques. Je cite plus bas quelques-unes des lois concernant les femmes vis à vis de l'Eglise du Concile, au sujet de leur traitement par les Ordinatorii, et leurs fidèles les plus dévots.

7- Tout homme refusant la Loi du Concile est Apostat : en gros, tout lossyan qui renie la foi de l'Eglise est un hérétique. Les apostats sont bien sûr condamnés à mort. Donc, si une ville résiste à une croisade d'Ordinatorii, tout homme considéré comme ayant résisté est apostat, donc couic. Les femmes d'une telle cité sont toutes asservies sans exception, et les enfants en bas âge recrutés et élevés dans les orphelinats du Concile pour devenir des ordinatorii.

8- L'Eglise seule peut éviter la répétition du Long Hiver : sans compter que cela est une des pires craintes superstitieuses Lossyans, que cela recommence, l'Eglise grâce à ce dogme se déclare seule à décider de ce qui peut être révélé de l'histoire de Loss avant cet événement. Les Guerres Divines ont été réécrites ; Orchys de Parcia est universellement considérée comme un démon qui a voulu détruire les hommes, et les femmes rousses portent donc toute sa marque maudite. Le Chant de Loss est un pouvoir diabolique, et un danger mortel qui attirera de nouveau le châtiment du Long-Hiver. Et creuser le passé, retrouver les Archives des Guerres Divines, fouiller les ruines des Anciens, collectionner les artefacts, poser trop de questions, et bien sûr révéler les secrets et les savoir des Ordinatorii est une hérésie.

C'est à peu près tout pour les dogmes principaux, on peut rajouter nombre de bulles et de lois secondaires, la religion du Concile étant finalement particulièrement enrichie par ce que les lossyans en ont fait. On peut citer les codes plus connus concernant leurs rapports aux femmes :
Aucune femme n'est autorisé à servir à manger ou à boire à un Ordinatori : dans la mesure où elle devrait se mettre à genoux pour le faire, ce qui est une posture de service d'esclave, et qu'un Ordinatori refusera qu'une femme le serve comme tout un chacun. Dans le même ordre d'idée, un Ordinatori refuse de partager son repas en même temps, ou à la même table, qu'une femme. Celle-ci devra manger à part, ou après lui. Cela donne déjà un aperçu des rapports de l'autorité de l'Eglise sur les femmes, mais le plus important reste une dernière loi coutumière : toute femme prise en fait de prostitution, ou de mendicité, peut être asservie par un Ordinatori si elle ne peut, dans le jour à suivre, faire payer l'amende localement prévue par la loi, par sa famille, ou un protecteur. Ce qui, bien sûr, pour ce genre de cas, n'a quasi aucunes chances d'arriver. Plus important, et grave : toute femme portant la main sur un Ordinatori, ou un serviteur des Ordinatorii,  pour quelque raison que ce soit est immédiatement asservie, sans procès, amende, ou rançon. Tout esclave levant les yeux pour croiser le regard d'un Ordinatori risque, au mieux, des coups de fouet ; au pire, peut se faire tuer sur place sans là aussi aucune explication, ni conséquences légales. Et à Anqimenès et dans toute l'Hégémonie, il est interdit à toute femme non Ordinatori de lire un livre, sans la présence d'un membre de l'Eglise.  Et la liste n'est pas complète, et ici ne concerne que le sujet des lois les plus courantes concernant les femmes vis à vis de l'Eglise. Je reviendrais plus tard sur tous les codes et lois coutumières de l'Eglise.
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Message par psychee Ven 30 Jan - 22:07

2- Organisation de l'Eglise


1- Les Prophètes


Au sommet de l'organisation de l'Eglise, il y a les Prophètes. Le nombre a toujours fluctué, entre deux, aux origines, et jusqu'à quatorze, il y a un siècle. Depuis, leur nombre semble se stabiliser aux alentours de six à huit. A l'heure actuelle, il y en a sept.

Les Prophètes ne se partagent pas véritablement de tâche ou de rôle particulier. Ils sont la voix, la loi, la vérité et l'ordre de l'Eglise. Ils prennent décision collégialement lors de conciles réguliers, sur les sujets politiques et théologique de l'Eglise, avec les cardinaux, qui le plus souvent ne sont là qu'à titre représentatifs, et comme ministres des affaires du culte chargés de rendre compte aux Prophètes et prendre leurs directives.

Les prophètes ne sont cependant que rarement ensembles, en dehors de ces Conciles. Il s'en trouve toujours plusieurs à Anqimenès, mais les trois-quarts sont en déplacement et représentation dans les cités-états accueillants les grands temples Ordinatorii. Leur travail est de prêcher le Dogme, et rappeler par la voie de leurs terribles thanataires que le Concile est tout puissant. C'est ainsi que sont organisées les fameuses exécutions publiques où une force invisible tue devant les fidèle les condamnés à mort par l'Eglise, en les découpant sauvagement, comme sciés et dépecés vivants par des lames et des griffes immatérielles. Un Prophète est intouchable, et est clairement considéré comme sacré, voir divin lui-même. Les lossyans, majoritairement, n'imagineraient même pas en contredire un, encore moins le mettre en colère.

2- Les Cardinaux & les Quaesitors


Aux ordres directs des Prophètes, se trouve les Cardinaux, et les Quaesitors.

Les premiers sont les chefs administratifs et les ministres de l'Eglise. Il y a en général un Cardinal par grande cité-état, qui représente l'autorité supérieur du Concile pour l'ensemble du culte et des Ordinatorii. Parmi les cardinaux, sont nommés par les Prophètes les ministres, chacun ayant en charge la direction de l'un des postes majeurs de l'administration de l'Eglise, qui change selon les ministères, et les périodes, mais où l'on retrouve en général les Légions de l'Ordinatori, les finances, les archives, le protocole, la culture, l'Inquisition. Chaque ministre est en charge de gérer son portefeuille, et de rendre compte aux Prophètes, mais a une assez large liberté d'action. Les cardinaux sont en général très influents, très riches, et techniquement, sont des seigneurs tout-puissants sur leur domaine, rivalisant sans mal avec les plus grands princes des cités-états.

Les seconds, les Quaesitors, sont le bras armé, les assassins, les enquêteurs, et les hommes de Hautes-Œuvres des Prophètes. Il n'y a pas beaucoup de quaesitors, et nul ne connait vraiment le mode de recrutement qui permet de les sélectionner. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils sont choisis, puis testés longuement et impitoyablement, parmi les jeunes recrues des Légions ordinatorii, et que tous font partie des orphelins (enfants sans parents, ou enlevés par l'Eglise pendant une croisade ou une pacification). Ils sont chargés de la sécurité des proches et familles des Prophètes, et peuvent être détachés pour veiller sur un cardinal. Mais leur principale tâche consiste à éliminer les ennemis de l'Eglise qu'il serait ardu d'atteindre de manière classique, et anticiper et neutraliser tout complot ou menace envers le Concile et ses dirigeants. Ils ne se chargent en aucune manière de justice, et il est rare qu'ils amènent un prisonnier devant un concile -bien que cela soit arrivé- pour un procès en bonne et due forme. Ce sont des tueurs froids, efficaces, et discrets. Si une bonne partie d'entre eux est reconnaissable pour leur fonction, un petit groupe est totalement anonyme et agit dans l'ombre, partout sur Loss. Mais quand un quaesitor annonce son rang, et le prouve avec le sceau des Prophètes, même les cardinaux préfèrent obtempérer.

3- Les Espiciens


Viennent ensuite les Espiciens, les chefs des grands-temples du Concile. Chaque cité-état en compte au moins un, et les plus grandes peuvent en avoir quatre ou cinq. Un espicien est un grand-prêtre, le chef d'un grand-temple et de son église, régnant sur les temples et chapelles locales, et sur ses ouailles. Un espicien est aussi, et presque "surtout" un officier militaire, au moins en théorie. Chaque espicien a comme fonction d'administrer une légion ordinatori, et de la diriger si besoin est en tant de guerre ou de croisade. Ce dernier point arrive peu, les légions sont en général sous le commandement d'un officier supérieur ordinatori, mais l'Eglise n'imaginerait pas qu'une croisade se mette en route sans au moins un ou plusieurs espiciens à sa tête.

Les espiciens ont donc, comme pratiquement tous les ordinatorii une formation militaire, et la plupart ont été officiers dans une légion. Mais il est fréquent que ce soit aussi des prêtres de temples locaux qui se voient recevoir cet honneur, ceux-ci ayant alors sans doutes passé un ou deux ans au maximum comme légionnaires, avant de devenir assistant d'un prêtre, puis prêtre eux-mêmes.

Il s'agit du plus haut grade accessible localement dans l'Eglise. Celle-ci ne désigne jamais, sauf exception, un cardinal ailleurs que dans ses fidèles de l'Hégémonie. C'est aussi la plus haute autorité qui peut être encore rencontré par les ouailles, en public, et en privé.

4- Les prêtres & les inquisiteurs


Chaque espicien règne sur un petit groupe de prêtres chargés d'administrer leur temple, école, orphelinat, caserne de légion, hospice, prison, maison des esclaves, etc... Ces prêtres forment le pilier de la hiérarchie ordinatorii, et sont de rang égal aux officiers militaire des légions de l'Eglise. Mais leur rôle est avant tout civil, et local. Ils dirigent les cérémonies du culte, les bénédictions, les unions, les sacrements de la naissance à la mort, et le respect du Dogme parmi les fidèles dont ils ont la charge.

Ils sont aidés en cela par des diacres et des prévôts civils, et des ordinatorii. Ce sont les représentants de l'Eglise les plus proches du peuple, et son représentant le plus nombreux et influent, dans la mesure où aucun lossyan n'est guère enclin à aller vers les ordinatorii eux-mêmes.

Les inquisiteurs sont le sombre pendant des prêtres. De même rang, ils sont organisés en collège, et ont pour tâche de surveiller les activités civiles, et y repérer les dérives hérétiques ou qui menacent l'Eglise et le Dogme. S'ils sont très nombreux dans le nord des Plaines d'Eteocle, et dans l'Hégémonie, ils sont bien moins répandus ailleurs, où la population vit mal et résiste franchement à leur action, au point que souvent ce sont les prêtres et les espiciens eux-mêmes qui contrarient leur implantation, afin de ne pas perdre la confiance de leurs ouailles. Bref, les Inquisiteurs ne sont aimés par personne, pas même par les ordinatorii, car ces derniers les surveillent eux aussi, comme tout un chacun. Et nous ne nous étendrons pas sur les méthodes discutables et barbares de l'inquisition pour obtenir aveux et témoignages, la torture n'en est qu'une des méthodes... et pas forcément la pire de toutes, le chantage, l'enlèvement avec menace d'asservissement, le conditionnement mental, la duperie, ne sont que quelques-unes des armes servant leur cause, qui a peu de rapport avec une véritable justice neutre, et plus avec une mise en application de la terreur et de la crainte permanente.

5- Les ordinatorii


En bas de l'échelle de l'Eglise, sont les ordinatorii. C'est le seul rang ouvert aux femmes, à la condition de masquer leur visage en publique et devant tout autre ordinatori, et de ne jamais exposer leur corps (voir chapitre 1). Dans leur grande majorité, les ordinatorii sont des soldats, rassemblés en légions, et formés dans des casernes depuis leur plus jeune âge. Les vocations à devenir ordinatorii existent, mais sont peu courantes. Comme nous l'avons vu plus haut, la plupart des ecclésiastiques viennent des rangs de l'Ordinatori. Il est très rare de croiser un prêtre ou un espicien qui n'ait pas servi dans une légion, et porté le linotorci et la lance-impulseur des ordinatorii.

En soit, être ordinatori est une carrière, qui peut se prolonger dans les grades supérieurs, jusqu'à devenir officier supérieur et Haut-Commandeur de légion, un grade équivalent à celui d'espicien, et comparable à celui de général d'armée. Mais l'Ordinatori est sous les ordres des cardinaux et des espiciens, c'est la force armée de l'Eglise.

Un phénomène entamé il y a trois cent ans et qui s'est accentué, est que le modèle de légion de l'Ordinatori a été suivi par pas mal de forces militaires de cités-états, qui ont recrutés des ordinatorii pour former leurs propres légions. L'Eglise a enrayé et tenté de contrôler au mieux ce phénomène, mais le temps passant, et l'influence devenant de plus en plus grande entre pouvoir, armée, et église, il y a des légions ordinatorii entièrement financés par des princes et des villes, et qui, dans les faits, n'obéissent pas du tout à l'autorité supérieure de l'Eglise. Ils ne disposent pas du même équipement et des mêmes moyens, bien sûr, mais ils sont soumis à des règles religieuses et militaires similaires et représentent le Concile eux-aussi. Mais selon leur version, et la version des hommes qui les dirigent. C'est ainsi que les ordinatorii des légions de Cymiad sont aux limite de l'Hérésie pour l'Eglise, et que les légions de la cité portuaire de Mélisaren brandissent à leur bannière le symbole d'Apollon sous le cercle d'argent du concile, une entorse tolérée difficilement par l'Eglise locale.

Une grande partie des ordinatorii sont des "orphelins": des enfants ayant perdus leurs parents, ou abandonnés, hommes et femmes, ou encore capturés et integrés de force dans les casernes des légions lors d'une opération de l'Eglise sur une ville ou une communauté déclarée hérétique. L'Ordinatori veille à briser chez ses légionnaires tout lien familial, pour le recréer via une fraternité profonde et religieuse, entre les ordinatorii. La vie dans les casernes est rude, dure, et cruelle, mais elle est aussi fournie et riche en éducation, et tous les ordinatorii sont lettrés.
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Message par psychee Ven 30 Jan - 22:11

3- L'Eglise et les lossyans


L'Eglise du Concile a, comme j'en ai parlé ailleurs, une influence énorme sur la culture des peuples lossyans, qui s'étend sur toutes les Mers de la Séparation. L'Eglise est la religion dominante, et elle n'en tolère d'ailleurs pas vraiment d'autre. Il n'y a guère que les Jemmaï, les Apostats, les Dragensmanns, et les San'eshe, qui la rejettent et ne soient pas sous sa coupe. Pour toutes les grandes cités-états de Loss, et malgré la pérennité de petits rituels privés et de cultes locaux ici et là, toujours vivaces, puisque tolérés dans le cercle privés, la foi en l'Eglise du Concile est la norme. Et le respect de ses dogmes des principes de vie.

Mais les choses ont quelque peu évolués et se sont assouplis, parfois au corps défendant des ordinatorii, concernant le respect des Dogmes, et de la parole du Concile. Les effets combinés de l'influence des grandes corporations civiles, avec en tête la tentaculaire Guilde des Marchands, et des progrés de l'expansion de la littérature et du savoir moderne, ont quelque peu lézardé le socle de l'énorme pilier que représente l'ensemble des Dogmes, et des codes de l'Eglise. Elle-même admets, bien que du bout des lèvres, que certains principes et codes devraient être révisés, et qu'une tolérance plus large est souhaitable vis-à-vis des contrevenants. Cependant, les Prophètes ne remettent pas en question les Dogmes eux-mêmes (voir ci-dessus), et oser les interroger, et supposer qu'ils devraient être discutés, est en soit toujours une Hérésie qui attire les Inquisiteurs comme la petite vérole sur le bas-clergé.

Le rapport des civils à l'Eglise reste donc compliqué, mais dans l'ensemble, il s'agit de dévotion religieuse relativement forte, de respect de l'autorité des prêtres, et du pouvoir des ordinatorii, de crainte superstitieuse du Concile, et de peur légitime de ses agents et de ses moyens. L'Eglise possède nombre d'esclaves rousses Chanteuses de Loss, le plus souvent dédiés à la distraction et aux plaisirs, mais comme vous l'aurez compris si vous avez lu l'article sur les Chanteurs de Loss, celles-ci sont aussi des armes terribles. Les Espiciens ont souvent une esclave parfaitement conditionnée en guise de garde-du-corps, qui à elle seule vaut bien un peloton de légionnaires, et dont ils n'hésitent pas à user -et à sacrifier au besoin.

Les lossyans respectent et aiment les prêtres, en général. Ceux-ci sont proches du peuple, les prêches réguliers, tous les vendredi soir, dans les temples, rassemblent nombre de fidèles, les hospices de l'Eglise sont ouverts gratuitement aux gens pauvres qui ont besoin de soin, et les temples distribuent souvent de la nourriture aux nécessiteux. Les codes et règles concernant les femmes et les ordinatorii sont appliqués en général plutôt souplement, tout du moins hors de l'Hégémonie, et les diacres et assistants des prêtres prennent à cœur leur travail de soulager les maux de l'humanité, et de préserver la civilisation, et la faire prospérer sous leur bienveillante surveillance. Ce sont des pères, des oncles, des ainés, pour le petit-peuple.

Autant que des tyrans mortels et impitoyables.

L'Eglise manie allègrement le bâton et la carotte. D'un coté, pauvres et indigents peuvent être soignés, et aidés, de l'autre, ils peuvent être asservis sans pitié, pratiquement sans besoin d'explication, et au mépris des lois des cités-états locales, quand encore celles-ci ne leur donne de toute façon pas raison par défaut. L'Eglise se considère intouchable, toute-puissante, et supérieur à toute autre autorité. Et dans les faits, c'est assez proche de la vérité. Le despotisme, les abus de pouvoir, les chantages, les extorsions, la tyrannie cruelle, les sévices gratuits, l'asservissement par intérêt financier ou luxure, y sont monnaie aussi courante que ces prêtres généreux et le cœur sur la main dont la seule ambition est de montrer que l'Eglise du Concile aime et protège ses ouailles... tant qu'ils marchent sur la ligne tracée par l'Ordinatori.
Il serait donc difficile de présenter une politique vraiment unique dans l'administration et les rapports de l'Eglise à ses fidèles. On en revient à ce mélange de dévotion, de respect, de crainte, et de peur légitime qui caractérise un peu le regard des lossyans à l'Eglise. Qui plus est, l'Inquisition est omniprésente -même quand elle est absente- et les temples se mêlent énormément des aspects de la vie privée lossyanne, au travers des rituels de la naissance, des passages à l'âge adulte, de l'éducation, des mariages, des rites funéraires, de l'administration des biens et des avoirs de l'Eglise, du commerce et de la finance, mais aussi de la défense, et des forces armées. On ne peut oublier l'Eglise, et son emblème, le Cercle d'Argent, est partout.

L'Eglise gère donc des écoles, des universités, des hospices. Ses temples sont souvent attenants à des orphelinats et des casernes, mais aussi des Maisons des Esclaves réputés pour leur dureté et la cruauté du Haut-Art qui y est pratiqué, et qui fut longtemps l'apanage des ordinatori. Mais elle a aussi souvent des biens fonciers et immobiliers, gérant des terres et des villages, des corporations d'artisans qui lui payent écot, des chantiers navals, et des compagnies marchandes. Bref, l'Eglise est en effet puissante, riche, influente, et répandue partout.
Les rites courants dans la vie d'un lossyan :

Chaque maison lossyanne, en plus souvent de petits autels aux esprits, ancêtres, ou aux anciens dieux, doit avoir, près du foyer, ou face à la porte d'entrée, un grand bougeoir où doit trôner une chandelle blanche posée dans un "cercle d'argent" (souvent un cercle de terre cuite blanche, pour les plus pauvres). La chandelle est allumée à chaque tombée du jour, pour au moins quelques instants de prière. Les plus riches laissent la chandelle brûler toutes les nuits.

Tous les vendredi soir, le temple ouvre ses portes de la tombée du soir, à minuit, pour un culte, avec des prières, un sacrifice rituel animal (et jamais humain, je précise), des prêches, des sermons, et la bénédiction de la foule pendant que sont rappelés les Dogmes. C'est aussi bien un rite sacré, qu'une fête et une occasion de se rencontrer, et la plupart des lossyans n'imaginent pas s'y soustraire.


Chaque lossyan accomplit dans sa vie les bénédictions suivantes:


- Celle de la naissance, où l'enfant est nommé. Officiellement, ce nom, même choisi à la naissance, ne sera donné que passé le troisième mois de vie, pour cause de mortalité périnatale élevée. Ce nom sera béni par un prêtre, au sein du temple, et l'enfant sera alors déclaré officiellement "humain". Et l'enfant sera inscrit sur les registres du temple.

- Le passage à l'âge adulte : quatorze ans pour les hommes et les femmes, mais cela peut changer selon les régions, plus tôt, ou plus tard. Le rituel est un sacrement public devant l'Espicien local, et la promesse de dévotion, obéissance et fidélité, après quatre jours de jeûne et d'isolement complet des futurs adultes. Tous les hommes présents doivent faire couler leur sang en jurant, toutes les femmes doivent poser les genoux à terre.

- Le mariage : qui est en général une union arrangée, mais moins d'une cérémonie sur deux passe devant un prêtre, chez les lossyans, qui s'arrangent entre eux. Plus cependant le mariage est d'intérêt, et entre familles riches, plus  grandes seront les chances qu'il se fasse religieusement. Deux bracelets sont apportés par l'époux, et scellés devant les témoins, la famille, le prêtre, et les notaires, aux bras de l'épouse ; elle ne pourra les retirer qu'en les brisant, l'Eglise ne reconnaissant pas le divorce, cet acte est donc hérétique. Il est assez fréquent aussi que la cérémonie se double de la pose rituelle d'un symbiote de prix, offert par le mari, à son épouse.

- Le rite funéraire: les lossyans n'enterrent pas leurs morts dans des cimetières : les corps sont exposés brièvement pour le rituel funéraire, qui est banalement une dernière bénédiction et un prêche aux vivants, rappelant que le défunt rejoint les Etoiles. Puis le corps est incinéré partiellement, ou livré dans la nature aux charognards, en prenant soin de l'enfermer dans une cage permettant d'en prélever par la suite les os nettoyés. Ceux-ci sont alors entassés dans une urne, simple boite, qui sera scellé sous le domaine familiale, ou sous le temple. Pour les pauvres hères sans famille, ni nom, on balance les restes dans un trou, ou à l'eau.

Les interdits, règles et codes courants :


Ces codes, interdits, et règles, sont peu ou prou existants partout, mais sont plus ou moins adaptés, assouplis, ou galvaudés selon les régions. On peut être sûr que c'est pris à la lettre dans l'Hégémonie, mais que dans l'Athémaïs, et surtout à Armanth, tout le monde s'en moque, ou presque.

- Les services de la prostitution sont interdits. Si l'Eglise encourage l'utilisation d'esclaves dans des bordels, ce que l'on nomme les houris, un des statuts les plus misérables de l'asservissement, faire appel aux services sexuels d'une prostituée libre est un crime. L'Eglise chasse -un peu en vain- aussi bien les catins, que leurs clients.

- Manquer une messe du vendredi sans avoir une bonne raison est une faute qui doit être réparée, par un don, en nature, argent, ou service d'intérêt général.

- Ne pas offrir l'hospitalité à un étranger dans le besoin est un crime.

- Manquer de respect (la notion est très vague, et très large) à un ordinatori, ou un de ses assistants direct, est une hérésie.

- Aucune femme -sauf ordinatori-  ne devrait : porter d'arme, se battre, diriger des hommes armés, prendre des décisions militaires, commander, posséder une entreprise de plus de trois employés en son nom propre, étudier les Sciences & les Arts (sur Loss, les sciences et les arts sont ce que nous nommerions de nos jours les sciences et arts appliqués, et l'ingénierie. La sculpture est un art dans cette idée là, pas la peinture, sauf celle pour les lieux publics, et la littérature ou la poésie n'en est pas).

- De même, une femme est soumise à l'autorité masculine de sa famille, puis de son époux une fois mariée. Ceux-ci ont tout droit sur elle, à tous points de vue. Une femme qui ne peut prouver qu'elle a une famille, et des tuteurs, ou un protecteur, peut être arrêtée, condamnée, et asservie (procès?.. comment ça procès?... bien sûr que non.)

- Dissimuler, aider, cacher, ou être complice par non-dénonciation, toute personne rousse, ou chanteur de loss, est un crime  hérétique puni de mort, et d'asservissement de toute la famille directe du coupable. Ne pas aider l'Eglise à arrêter une personne rousse, ou chanteuse de loss est là aussi un crime majeur.

- Bien entendu, porter atteinte aux intérêts, ou à la personne d'un ordinatori est un délit, voir un crime, et salement puni.

- Il est techniquement interdit d'affranchir une esclave (pas un, mais une). Il est, pareillement, théoriquement interdit de laisser libre un barbare venu de la Terre. Pour les barbares de Loss, la même idée s'appliquait à l'origine, mais il y a longtemps que cette règle a disparue.

- L'Eglise n'admet pas le meurtre d'un lossyan par un autre lossyan. Pareillement, le viol, la torture, les crimes sur personnes mineurs et enfants, sont cruellement et impitoyablement châtiés. Bien sur ces points ne s'appliquent pas aux barbares, bien qu'il y ait eu des cas de condamnation par l'Eglise de crimes abominables à leur endroit.

- L'homosexualité est un tabou pour l'Eglise, dont le rapport qu'elle entretient avec ce cas est très flou : officiellement, c'est un crime hérétique. Mais officieusement, il y a tant de cas au sein de l'ordinatori, et dans les Maison des Esclaves, que finalement, l'Eglise ne condamne que le fait d'afficher l'homosexualité, pas son existence... sinon, elle devrait faire un ménage magistral dans ses propres rangs.
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